L’aide internationale fait cruellement défaut à la pire crise humanitaire d’Asie. Un abandon qui alimente les critiques contre l’ONU et les ONG.
Sur les 18,6 millions de personnes dans le besoin, seulement 3 millions ont été effectivement aidées durant les trois premiers trimestres de 2024 ; sur les près de 1 milliard de dollars requis pour 2024, un tiers tout juste a été pourvu, avec 330 millions de dollars d'aide internationale.
- Après les pertes militaires majeures subies en 2024, cette année laisse présager la poursuite de la même situation et la consolidation du contrôle de la résistance.
- Les éventuelles élections de la junte risquent de favoriser les conflits et le sentiment anti-chinois, et non la stabilité.
- Les États-Unis et la communauté internationale devraient s'engager plus sérieusement auprès de la résistance.
https://www.usip.org/publications/2025/01/myanmars-escalating-crisis-year-review-and-road-ahead?fb
La Cour pénale internationale (CPI) a demandé un mandat d'arrêt à l'encontre de Min Aung Hlaing pour crimes contre l'humanité, notamment pour déportation et persécution des Rohingyas en 2017.
Il s'agit du premier mandat de ce type visant un haut responsable du Myanmar. La CPI souligne la résilience et les contributions de la communauté rohingya.
Le Civil Disobedience Movement (CDM), né après le coup d'État du 1er février 2021, a mobilisé médecins, enseignants et fonctionnaires dans des grèves et manifestations pacifiques contre le régime militaire. Malgré la répression brutale, causant de nombreuses victimes, le CDM a exprimé un rejet massif de la dictature et a illustré la résilience du peuple birman, déterminé à défendre la démocratie et les droits fondamentaux.